
Tests genetiques, savoir ou ne point savoir ? Abonnes
Tres encadree en France, la medecine predictive se developpe a toutes les Etats-Unis, ou une agence vient d’avoir le droit de commercialiser, via Internet, des tests de predisposition au cancer du sein.
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Tests genetiques, savoir ou ne pas savoir ?
Mes tests genetiques, une fonctionnel pour l’instant interdite en France.
Bernard Martinez/Look at sciences
L’anecdote reste racontee par un geneticien. « L’autre jour, je vais chez mon osteopathe. Et il me raconte qu’il a fera un test genetique montrant un va parfois maladie d’Alzheimer. Il etait liquefie… J’ai alors tente de le rassurer en lui disant que le risque restait faible, raconte votre medecin, perplexe. Quelques personnes ont envie de tout de savoir sur leur sante, de tout prevoir, tout maitriser. Et puis quand l’information arrive, elles ne savent plus quoi en Realiser… »
Des tests vendus sur Internet et sans ordonnance
Jusqu’ou doit aller la medecine predictive ? Et dans quelles conditions doit-on permettre a des individus d’avoir acces a des precisions genetiques concernant un sante ? Ces questions prennent une dimension Sans compter que et puis aigue avec les progres d’la genetique et surtout l’essor, en particulier a toutes les Etats-Unis, de tests vendus sur Internet et sans ordonnance.
Une fonctionnel Afin de l’instant interdite en France mais qui inquiete les geneticiens, conscients de l’impossibilite de fermer les frontieres face a ces tests realisables a partir d’un simple prelevement de salive envoye avec courrier. « Des gens risquent de se retrouver sans aucun accompagnement face a des precisions tres dures a decrypter » annuler abonnement black singles, avertit la professeure Dominique Stoppa-Lyonnet, responsable du service de genetique de l’Institut Curie a Paris.
Plusieurs familles a risque pour la plupart maladies
En France, les tests genetiques sont delivres uniquement dans des consultations specialisees. Un medecin pourra notamment les prescrire au sein de familles a risque concernant certaines maladies. C’est la situation, notamment, pour le cancer du sein qui, dans 3 % a 5 % des cas, reste lie a une predisposition hereditaire.
Une femme ayant des antecedents parmi les copains (maman, s?ur, enfant) peut se voir proposer une recherche des mutations BRCA1 et BRCA2. Si le rendu reste positif, elle aura alors un risque eleve de developper un cancer du sein ou des ovaires. « Sur 100 femmes ayant l’une ou l’autre des mutations, 70 auront developpe votre cancer du coeur a l’age de 70 annees. L’age possible de diagnostic est de 45 ans. Concernant le cancer des ovaires, le risque varie de 10 a 40 % », detaille Notre professeure Stoppa-Lyonnet.
Si le test reste positif, la patiente se verra d’abord recommander une chirurgie Afin de eviter le cancer des ovaires. « On preconise l’ablation des ovaires et des trompes a partir de 40 ou 45 ans », precise la professeure Stoppa-Lyonnet. Concernant le coeur, la patiente se verra conseiller une mammographie et une IRM l’ensemble des ans, Dans l’optique de reperer une eventuelle tumeur le plus tot possible. L’autre option, plus radicale, reste l’ablation preventive des deux seins.
Pour Notre maladie de Huntington, un test a double tranchant
« Neanmoins, dans l’ensemble des cas de figure, on donne a Notre patiente des solutions Afin de agir. Et une telle dimension reste cruciale. Un test genetique Afin de une maladie grave n’est utile que quand on peut prevenir ou traiter la maladie. S’il n’y a rien a faire, votre n’est jamais ethique de proposer le test. Quel interet de savoir que vous avez un petit sur-risque d’Alzheimer ? Vous aurez beau Realiser des mots croises l’integralite des journees, ceci ne changera jamais grand-chose », explique le professeur Pascal Pujol (CHU de Montpellier), president de la Societe francaise de medecine predictive et personnalisee.
Il est toutefois une exception, pour la maladie de Huntington. Aucun traitement n’est disponible aujourd’hui contre une telle grave affection neurodegenerative. Un individu porteuse d’une mutation a 50 % de va parfois la transmettre a le enfant. Si c’est la situation, celui-ci developpera la maladie avec une certitude de 100 %. Sans que J’ai medecine puisse faire quoi que ce soit. Di?s lors, le test reste a double tranchant : le webmaster a 50 % de chances d’etre indemne d’la mutation, et peut alors etre soulagee. Neanmoins, cette dernii?re a 1 risque similaire d’etre porteuse. « plusieurs font le test pour ne point rester dans l’incertitude, notamment s’ils ont votre projet d’enfant », indique ma professeure Segolene Ayme, geneticienne et fondatrice du portail Orphanet sur les maladies rares.
J’ai societe 23andMe financee via Google
Neanmoins, au final, seulement 10 % des gens acceptent le test. « Contrairement a une option recue, les mecs ne veulent souvent pas bien savoir. D’ailleurs, depuis souvent une solidarite familiale tres particuliere dans la maladie de Huntington. Certains refusent le test, car ils se disent que s’ils se decouvrent non porteurs, i§a pourrait coder un sentiment d’injustice vis-a-vis d’un frere ou d’une s?ur qui aurait la mutation », ajoute Segolene Ayme.
Car faire 1 test n’est pas une banale affaire de medecine. C’est aussi prendre le va parfois bouleverser sa life et celle des proches. C’est votre que mettent en avant la majorite des geneticiens francais face au developpement de kits en commercialisation libre aux Etats-Unis.
Notre figure de proue, dans votre domaine, est la societe 23andMe, principalement financee avec Google, qui possi?de lance des 2007 des examens vendus 200 dollars (162 €). Avec un premier revers en 2013. L’agence de sante americaine, la FDA, les a alors retires du marche dans l’attente de donnees plus completes. Juste votre contretemps. Car l’an passe, 23andMe a recu le feu vert Afin de vendre un test de predisposition a dix maladies, parmi lesquelles Parkinson et Alzheimer. Et debut mars, la FDA l’a autorisee a commercialiser 1 test BRCA1 et BRCA2 concernant le cancer du sein. Une grande toute premiere, meme si Afin de l’instant celui-ci ne requi?te que trois mutations (concernant un total d’un millier) surtout existantes chez ces dames d’origine juive ashkenaze.